De nos jours, la communication est reine. Mais quelle communication, au juste? On est envahi de communications. Partout. Les tours cellulaire pleuvent! On communique!
Mais trop, c’est comme pas assez. Regardez dans les transports en commun, ou sur les places publiques: tout le monde a le nez sur son téléphone intelligent! ça texte, ça texte… sans voir le monde autour.
Sans regarder la beauté du paysage, pour en jaser avec les voisins.
On communique, mais en perdant tout contact humain…
L’autre jour, je contacte mon nouveau conseiller financier pour faire un retrait dans mes placements: j’ai besoin d’un peu de liquidité…
S’en suit une demande de sa part pour obtenir des tas de papiers hautement confidentiels totalement non requis pour la transaction demandée.
Le monsieur veut faire mon profil financier et mon profil d’investisseur – euh non. Pas maintenant. J’ai eu beau le lui répéter quatre fois, rien à faire. Vente sous pression…
Totalement « pompée » devant son insistance qui allait à l’encontre des désirs de la cliente – moi, j’ai dû me résigner à faire une plainte à son superviseur.
Je ne pourrai jamais travailler avec un conseiller financier qui va tout faire pour me vendre ses produits même si je ne les veux pas.
Pourquoi les vendeurs ne réalisent pas que la vente sous pression, si ça fonctionne à court terme quand le client, exaspéré, finit par signer, à long terme, ça leur faire perdre des clients?
C’est là qu’on voit qui l’a, et qui l’a pas. Une même scène captée par deux photographes… Une scène de foule, au coeur de l’action, vivante, en plein festival
Le premier réflexe d’un pas vrai professionnel est de rester en retrait, et prendre la scène d’en arrière, pour ne pas « déranger » – ou pour respecter la consigne des forces de l’ordre. Résultat: des têtes de spectateurs dans le champ de vision.
Le vrai pro, lui, se place de côté, s’avance, fait fi des gardiens de sécurité le temps de prendre le cliché. Une scène où on se retrouve au cœur de l’action, et non simple spectateur.
Je sais exactement ce que je dois viser, maintenant, dans mes photos: oser me placer là où les autres ne penseraient pas à se placer… Cesser d’être spectatrice, pour me plonger au cœur de l’action, m’y fondre, discrète, pour capter des images inédites.
Au début, je trouvais l’idée d’utiliser un seul ordinateur brillante. Transporter uniquement un ordinateur, et y combiner mes trucs perso et professionnels. Cela me simplifiait la vie – du moins, je le croyais. Alors je n’utilisais que celui du bureau.
Mais dernièrement, c’est devenu un fardeau.
De un: savoir que les TI ont accès à tout tout tout, hum… je n’aime pas trop. Et être à la merci des décisions corporatives n’était pas très « winner » non plus, puisque ça a un impact sur mes loisirs aussi: si mon ordinateur est en réparation, je suis en panne chez moi aussi!
J’ai donc décidé qu’il était temps de retracer la ligne entre ma vie privée et ma vie professionnelle… j’ai l’impression qu’un poids immense vient d’être enlevé des mes épaules, que je retrouve les ailes de ma liberté…
On dit que le synchronisme, c’est la clé? Que je retrouve ma liberté après 20 ans de monoparentalité plus ma liberté en séparant la vie professionnelle de la vie personnelle, c’est un « signe » que je suis rendue là, dans ma vie.
Est-ce que mon employeur va y perdre? Oui. Est-ce que je vais y gagner? Oui. Je ME choisis…
Étrange journée, hier. Le besoin intense de tout faire en même temps et donc, me disperser… faire le vide pour récupérer mon condo – et ma vie. Une superbe conversation avec mon fils au sujet de son père, qui m’a replongée dans des souvenirs que je préférais oublier – mais qui sait, d’en avoir parlé avec mon fils aidera sans doute à les évacuer une fois pour toutes? Comme j’évacue les ordures et les surplus chez moi depuis deux jours?
Puis, laissant le plancher du salon couvert de boîtes ouvertes à trier, aller à Laval, chez Suzanne – ici encore, étrange phénomène puisque j’ai raté la sortie et à l’aller, et au retour… pourtant…
Et ce matin, réaliser que N. a encore foutu le bordel – je n’ai plus les droits d’administrateur sur l’ordi, et je ne pouvais pas faire l’opération requise pour récupérer l’internet – d’ailleurs, ai-je bien noté le mot de passe, ici? J’espère que oui. J’ai dû mettre L. dans la boucle pour tenter de récupérer les droits – et mon autonomie.
Visiblement, ma vie est en bouleversement total. Et ce qui s’en vient est fabuleux…
On dit que les coïncidences n’existent pas. C’est même prouvé. Là, aujourd’hui, j’avais besoin d’aide pour visualiser – en effet, toujours éviter de sous-estimer la Loi of Attraction (LOA)… et je sentais des blocages. Or, « coïncidence »: une e-book de Joe Vitale sur le sujet. Coudonc. Donc au-delà du ménage que je dois faire aujourd’hui, je dois aussi prendre du temps pour me recentrer sur ce que l’expert recommande.
Fallait bien que je m’y mette un jour, n’est-ce pas? Moi la femme qui adore écrire! Quel « timing » parfait: après 20 ans de monoparentalité, fiston a quitté le nid familial hier, me redonnant une nouvelle vie: maman monoparentale à temps partiel, au lieu de « à temps plein et demie »… je peux donc trouver du temps pour moi, redécouvrir mes passions une à une, en découvrir de nouvelles basées sur mes anciennes passions…
Photo, écriture, golf… et nouvel appart, bientôt. Ce qui m’oblige, pour les trois prochains mois, à replonger dans mes souvenirs, i.e.: faire le tri dans tout ce que j’ai cumulé au fil des ans.
Titanesque? Peut-être. Mais nécessaire. Autant physiquement que psychologiquement. Ok, me replonger dans « mon ex » – mais en profiter pour évacuer le tout aussi.
Réflexions au quotidien 