Mon amour pour la science

Scientifique de formation, j’ai un amour profond pour la science.

Ok, la vraie, bien sûr. Pas celle en laquelle « on croit »: non, celle qu’on questionne, qu’on remet en question. Comme un long dialogue: « science, tu es sûre? » et la science répond « oui, je suis sûre » et le scientifique réplique « je sais que tu penses avoir raison maintenant, mais qu’en sera-t-il dans une semaine, un mois, 10 ans? »

Car ainsi va la science: elle évolue. Ce qui était « vrai » hier ne le sera pas demain. Ou après-demain. Aimer la science, c’est douter encore et toujours. C’est fouiller. Vérifier. Contre-vérifier. Essayer autre chose pour prendre la science en défaut. C’est aller plus loin, plus profondément, plus haut, toujours plus.

Car la science n’est pas une religion en laquelle on croit, mais bien un mode de vie avec lequel on grandit jour après jour. Qui nous émerveille pas ses découvertes. Qui nous fait tout remettre en question: les certitudes d’autrefois qui basculent dans le passé, et ouvrent des portes sur un futur différent, rempli de doutes.

Je me souviens de ce saut dans le vide quand j’ai découvert la physique quantique, qui a remis en question tout ce que je pensais savoir de la physique « d’avant ». Quand j’ai découvert qu’il pouvait y avoir des univers parallèles et non un seul univers, au gré de nos choix, selon le regard de l’observateur qui peut changer le résultat de son expérimentation simplement en l’observant.

J’adore cette sensation de « toujours plus » et de remise en question continuelle qui permet de vibrer dans une vie toujours plus riche, plus merveilleuse, plus profonde…

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