Protéger…

Partout où je regarde, je vois des slogans comme « On a juste une planète, il faut la protéger », « La Terre est malade, c’est de la faute des humains », « Il faut sauver la Terre ».

En tant que scientifique, je sais pourtant que notre planète a survécu avec succès à quatre glaciations au cours des 600 000 dernières années. Avec des réchauffements entre chacune: la glace a fondu, les espèces ont refait surface, et recolonisé la planète.

La Terre a survécu à l’impact de plusieurs météorites – le plus célèbre étant celui qui a causé l’extinction des dinosaures en s’écrasant dans la péninsule du Yucatan. Une fois les volcans éteints et la poussière retombée: végétation et animaux ont repris leurs vies.

En fait, la Terre va survivre avec ou sans l’Homme, et ce, jusqu’à ce que les rayons de notre étoile s’éteignent – ok, je doute que notre Soleil deviennent une supernova, il est trop petit pour ça et donc n’engouffrera pas la Terre, mais il va s’éteindre dans quelques cinq milliards d’années. Ainsi va la vie des étoiles.

Bref, ce que j’essaie de vous dire c’est: ne vous sentez pas coupables envers notre planète. C’est l’espèce humaine qui est fragile, pas la planète.

On est fragiles aux tremblements de terre, aux éruptions volcaniques, aux ras-de-marées, aux tempêtes, aux froids extrêmes comme aux chaleurs extrêmes. On est fragiles aux produits chimiques que nous avons nous-mêmes créés et qui empoisonnent présentement notre atmosphère – pas aux gaz naturels qui sont le produit de notre respiration! On est fragiles aux déchets qui flottent sur nos océans, pas à la hausse potentielle de leurs eaux – advenant que l’Antarctique fonde, bien sûr.

C’est l’Humain qui est fragile. Pas la planète. Alors non, je ne me sens pas coupable d’exister en tant qu’espèce vivante sur ma planète bleue, et je sais que lorsque l’Homme sera disparu, elle, elle sera encore là. Bien vivante. Prête pour faire renaître la vie.

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